Qu'est ce que le risque mouvement de terrain ?
Le risque mouvement de terrain est un risque naturelle d'origine naturelle mais aussi anthropique. Le déplacement des sols et sous sol peuvent être aussi rapide que brutaux ( jusqu'à quelques millions de mètres cube et jusqu'à des centaines de mètres par jour. ) .
Il faut, dans un premier temps, distinguer le glissement de rupture circulaire des éboulis en pied de versants rocheux qui sont le fruit des chutes de blocs.
On considère 3 différents mouvements de terrain: lents et continus, rapides et discontinus, et l'érosion littorale.
Les mouvements de terrain lents et continus présentent des risques de tassements et affaissements à cause des surchages ( constructions ) ou assechement ( pompage, drainage ); le retrait-gonflement des argiles en est également issu de par les variations de quantité d'eau en terrain argileux produisant des gonflements et des tassements pour les périodes sèches; enfin les glissements de terrain provenant des sols en saturation en eau importante.
Les mouvements rapides et discontinus présentent des risques d'effondrements des cavités souterraines. Qu'elles soient naturelles provoquant la dissolution de gypse ou même artificielles de par les carrières. Ces types de mouvements de terrains incluent également les phénomènes à l'origine des écroulements et chutes de blocs qui rebondissent et chute sur tout le versant. On repertorie aussi les coulées boueuses et torrentielles notamment au moment des crues.
L'érosion du littorale quant à lui est l'effet du mouvement des vagues qui attaquent les falaises et côtes sableuses par glissement et effondrement des roches.
Les enjeux de cet aléa est souvent irréversible causant des dommages considérables. En effet, les constructions resistent trés mal aux sinsitres occasionés même dans les cas à faible intensité. La démolition reste la seule alternative pour assurer la sécurité des habitants.
La gestion du risque s'organise par des mesures de prévention et de protection.
Pour les premieres ont compte la maitrise de l'urbanisation au travers des plans de prévention des risques naturels. Ces PPR prescrivent et recommandent des systèmes de constructions adaptés au risque de la commune. L'information du citoyen est également mise en avant via les sites gouvernementaux, préfectoraux et municipaux ( prim.net, géorisques, etc... ). L'article L125-2 du Code de l'environnement et le décret n° 2005-134 du 15 février 2005 oblige tout propriétaire à informer sur les catastrophes passées mais aussi sur les RNT nouvellement RNMT ( risques naturels miniers et technologiques ) dans le cadre de l'information des acquéreurs et locataires, et ce pour toute communes considérée à risque. A savoir si la commune est soumise à un PPRN et/ou PPRT ( plan de prévention des risques naturels et/ou technologiques ), ou si la commune est établie sur un zonage sismique ( depuis le décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010, la France entière est concernée puisque les anciennes zones vierges sont aujourd'hui portée au niveau 1 - très faible.). Ce devoir d'information se fait donc via la formulaire ERNMT anciennement ERNT, qui inclut les cartographies des zonages des risques.
Enfin, la surveillance, l'alerte et la protection qui permettent d'acquérir les reflexes adapté en fonction des phénomènes que ce soit les tassements et gonflements du sol, les glissements de terrain, les chutes de blocs, les coulées boueuses, l'érosion littorale ou l'eefondrement des cavités souterraines.
En revenant sur la page d'accueil, vous aurez la possibilité d'établir votre ERNMT ERNT minute. En quelques secondes vous pouvez télécharger tout vos documents regroupés en un pdf, issue des sources officiels, pour un ERNMT ERNT officiel. De plus, les ERPS SIS - le zonage des pollutions des sols - sont inclus gratuitement.
Le risque du mouvement de terrain est catégorisé au titre de la garantie des catastrophes naturelles. Il demeure donc un aléa indemnisé par les assureurs.